Voilà la rampe hélicoïdale finalement terminée. L’ajout d’un étage s’est finalement soldé par l’ajout d’un suivant, et enfin de la gare située au sommet.
Pose des voies
Comme indiqué dans le post précédent, j’avais commencé à rajouter un étage à mon module à rampe hélicoïdale. Peu après, j’ai commencé à poser les voies.
J’ai beau connaître pas mal de choses sur les gadgets DCC, je suis encore un constructeur de réseau peu expérimenté. J’avais testé beaucoup de méthodes de pose de voies. Scotch à double face? Pas durable. Clous? Un enfer à fixer, et trop long pour mon contre-plaqué de 6mm. J’avais toujours évité la méthode la plus évidente – la colle – pour sauvergader mes voies. Il est désormais temps d’avoir confiance dans mes plans, et de fixer la voie, proprement et pour toujours. Seuls les aiguillages ne seront pas collés.
Voici une partie des voies en cours de séchage:
Les décodeurs d’aiguillages en DCC sont chers. Heureusement, il me restait exactement les 3 sorties nécessaires sur des modules déjà installés.
J’utilise ici des décodeurs Tams Elektronik WD-34. Au final j’aurai 2 modules (8 sorties) controllant 9 aiguillages (2 étant appairés). Ces modules sont compatibles Railcom. Ils peuvent remonter le statut des aiguilles à la centrale. Malheureusement, cela n’est pas aussi pratique que cela. En effet, le module ne fait que raporter le dernier statut. Par contre, les aiguillages ne confirment pas au module s’ils ont bien changé d’orientation. Un véritable système de feedback de position des aiguilles est trop complexe à mettre en place en N.
Encore plus haut
J’ai décidé de continuer de monter. Pour cela, j’ai retiré le module du réseau pour travailler au sol. Mes modules sont simplement reliés par deux boulons, et un seul cable nape (je discuterai de la connection électronique des modules dans un autre post):
La première chose à faire a été de réparer une erreur de construction. Les deux lattes de bois supportant la rampe (et 3 tiges métalliques) n’étaient pas suffisament solides. La rampe hélicoïdale ne devait pas être aussi haute dans mes plans initiaux. De plus, les modules devront tolérer un ou plusieurs déménagements.
Une fois le module placé verticalement, j’ai pu remplacer les lattes sans que le poids de la boucle ne détruise ma minitueuse construction.
L’étage final
Après l’ajout d’un deuxième étage, il était temps de finir le tout. Le dernier étage sera une petite gare terminus avec 2 voies, principalement utilisée avec des autorails courts.
Le premier problème à résoudre était celui du plan de voies. J’avaient deux voies montantes, se terminant en deux voies en gare. Avec peu de place, le problème en N n’est pas tant de trouver de la place, mais de poser les voies de façon à minimiser les risques de déraillement.
Mon plan initial incluait une double jonction Fleischmann qui trainait dans mes cartons. Mais beaucoup de trains n’auraient pas aimé les contre-coubes:
J’ai finalement opté pour une solution plus classiques: deux aiguillages l’un après l’autre. Je n’aime pas ce genre d’enchainement, mais avec la courbure raisonnable des aiguillages Fleischmann, il devrait n’y avoir que peu d’accidents:
Les deux aiguilles seront sous un tunnel, pas besoin de cacher les moteurs.
Il a falllu ensuite réfléchir à la structure de l’étage. Il devra supporter la petite gare, et quelques maisons, le tout sans que la structure ne bloque les trains montant.
La dernière question était celle de l’accès. Quel que soit ce que j’ajoute sur le dessus, je veux pouvoir garder un accès en cas de changement futur. Je peux glisser ma tête (par le bas) dans la boucle, cela suffira pour les déraillements et les trains bloqués. Mais il me faudra pouvoir enlever le tout facilement le dessus en cas de gros travaux.
Le résultat final est plutôt désordonné, mais c’est solide:
Et voilà
La pose des voies à commencé:
En attendant, voici quelques chiffres:
– 6 niveaux (5 boucles)
– 5 cantons longs (>125cm, pour des TGVs par exemple)
– 4 cantons courts (entre 80cm & 125cm)
– Pente moyenne 3.4% (pas réaliste, mais correcte pour du N)
– Taille du module 60×80 cm
N’ayant pas de place pour une vraie grande gare cachée, mon objectif était la capacité en terme de nombre de trains. Avec 9 cantons, je peux faire tourner ou cacher jusqu’à neuf convois sur un espace très réduit.
Il y a encore beaucoup de travail. La partie la plus difficile sera sûrement de décoder le tout de façon réaliste. Cela incluera le village au sommet, et aussi les côtés qui devront forcément être des falaises assez verticales.