Cela faisait un moment depuis la dernière mise à jour ! La vie a pris le dessus, mais l’hiver est la saison des trains miniatures, alors c’est reparti.
Nouveau déménagement, même réseau
J’ai encore déménagé récemment, et je n’ai pas eu le temps de travailler sur mes trains. Mais maintenant tout est remis en place, le réseau est branché, les rails sont (presque partout) nettoyés, et je suis prêt à jouer à nouveau. J’espère que de votre côté, l’hiver apporte aussi beaucoup de joie avec vos trains miniatures (et plein de cadeaux de Noël sur le thème ferroviaire).
Une chose n’a pas changé cependant : je préfère toujours jouer avec l’électronique et installer des décodeurs, plutôt que d’avancer réellement sur mon réseau. À vrai dire, la seule partie avec un semblant de décor est la section avant des rails, celle que vous voyez sur mes posts Instagram ou YouTube.
Au fait, saviez-vous que les modélistes allemands ont un mot parfait pour ce genre de section ? C’est ma « Paradestrecke », littéralement « section de parade », une partie frontale du réseau où vos trains sont le mieux mis en valeur en fonctionnement. Je trouve ça adorable !
Changement de centrale, retour à l’ESU Ecos II
Pendant un moment, j’ai utilisé la Digikeijs DR5000 (convertie en YaMoRC YD7001 avec le module approprié). Cela fonctionnait bien, et j’appréciais la polyvalence de cette centrale.
Mais je me suis rendu compte que je passais trop de temps à entrer mes nouvelles locomotives dans mon système de gestion de trains – certes, trop complexe :
- TrainController Gold 10, le logiciel PC que j’utilise pour contrôler le réseau
- JMRI Decoder Pro, que j’utilise pour programmer certains décodeurs mais surtout pour garder un inventaire clair de tous les trains équipés de décodeurs
- L’application Z21 pour iPad, qui, connectée à la YD7001, est un excellent moyen de contrôler les trains via écran tactile
La vérité, c’est que cela devenait beaucoup trop chronophage : chaque nouvelle locomotive devait être ajoutée manuellement dans les trois systèmes. Les trains modernes, avec leurs dizaines de fonctions sonores, rendaient cette tâche répétitive et franchement, plus amusante du tout. Acheter une nouvelle locomotive devrait être un plaisir plug-and-play !
J’ai donc décidé de revenir à ma centrale ESU Ecos II, qui traînait depuis des années. Ce qui m’a convaincu, c’est l’existence de leur module « convertisseur Lnet ». Connecté à l’Ecos, ce module me permettait de continuer à utiliser Loconet pour la détection des trains. Remplacer tout mon système de détection n’a jamais été une option, et je trouve Loconet fiable et facile à installer. J’ai donc commandé ce convertisseur Lnet et décidé de revenir à ESU.
Tout cela pour une seule fonctionnalité : l’enregistrement automatique des trains (avec fonctions) sur la centrale. En effet, deux technologies permettent cela, et ont souvent été mentionnées sur le blog. Jusqu’à ce qu’une technologie plus récente apparaisse (voir mon article ici Enregistrement automatique des locos? DCC-A (RCN-218) / RailCom Plus) :
- DCC Railcom Plus
Présent sur les décodeurs modernes ESU et Lenz - Märklin Mfx (aussi appelé M4)
Présent maintenant dans la plupart des décodeurs Minitrix modernes, et aussi pris en charge par certains décodeurs Zimo récents
Les deux permettent le plug-and-play avec une centrale compatible : placez la locomotive sur la voie, et elle apparaît avec toutes ses fonctions en quelques secondes. D’un point de vue technique, il y a quelques différences, mais pour mon usage, la seule chose que j’ai remarquée est que Mfx prend un peu plus de temps pour enregistrer la locomotive (environ 1 minute, contre 10/15 secondes pour les trains RailCom Plus).
Et c’est là toute la beauté de la chose : l’Ecos II peut, comme d’autres centrales multiprotocoles, émettre à la fois un signal DCC et un signal Mfx sur la voie. Alors, c’est parti, je donne une chance à ces deux systèmes propriétaires, parce qu’ils me simplifient la vie.
Un autre grand avantage de l’Ecos : JMRI Decoder Pro et TrainController peuvent accéder à la base de données des trains de l’Ecos et importer les nouvelles locomotives en un clic. Cela fonctionne également pour toutes les fonctions, bien que la dénomination et le mapping des fonctions ne soient pas parfaits, et que certaines doivent être renommées dans les deux logiciels. Pas un gros problème, et toujours plus rapide que de tout recommencer à zéro dans chaque logiciel.
Et enfin, je ne perds pas ma capacité à contrôler mes trains via mon iPad : l’application EcosCab se connecte parfaitement à l’Ecos, avec un accès complet à l’inventaire des trains.
J’ai apporté d’autres changements à mon centre de contrôle, notamment des modifications de boosters, un nouvel ordinateur portable, mais c’est beaucoup à expliquer ici.
Voilà pour ma mise à jour pour l’instant ! Quels sont vos projets pour votre réseau cet hiver ? Partagez-les dans les commentaires.